Alsjeblieft:
Il y avait de l’émotion, c’est lui qui a écrit son allocution, hier soir après douze années passées à l’Elysée, Jacques Chirac a donc annoncé qu’il ne solliciterait pas le suffrage des Français pour un nouveau mandat. Le 16 mai prochain, il quittera donc la présidence française, douze ans après sa première victoire, Isabelle C.
C’était le 17 mai 1995, Jacques Chirac s’installait à l’Elysée, sa troisième candidature à la présidence de la République se concrétisait enfin.
« Un nouveau septennat commence, je voudrais qu’à l’issue de mon mandat, les Français constatent que le changement espéré a été réalisé. »
Après 12 ans de pouvoir, le constat s’impose, une nouvelle génération de quinquagénaires a pris la relève politique. Jacques Chirac renonce et dresse lui-même son bilan, il se dit fier d’avoir réaffirmé le principe de laïcité, fier d’avoir lutté contre l’insécurité, fier d’avoir mené la bataille contre le chômage, avec quelques regrets aussi.
« J’aurais voulu, bien sûr, bousculer davantage les conservatismes, et les égoïsmes pour répondre plus vite aux difficultés que connaissent certains d’entre vous. »
Jacques Chirac délivre ses messages pour l’avenir, poursuivre la construction européenne et défendre la tolérance.
« Ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. »
Croyez en vous et en la France, répète Jacques Chirac aux Français, une France qu’il se dit désormais prêt à servir autrement. En effet, qui dit départ de l’Elysée ne dit pas retraite politique ; le président français a promis de continuer à jouer un rôle dans la vie française, il n’en a pas dit plus. En tant qu’ancien président de la République, il est membre de droit du Conseil constitutionnel.
En revanche Jacques Chirac n’a pas dévoilé qui il soutiendra le 22 avril, jour du premier tour de la présidentielle, il le fera dans les jours qui viennent.
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Montaigne: ''Que sais-je?''
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