Wie lukt het om dit artikel samen te vatten in het Frans? Ik heb er erg veel moeite mee omdat ik alleen kan vertalen via internet.
L'équipementier de Roger Federer a cru bon d'apposer ses initiales sur ses chaussures et sur la casquette de son entourage. Un "RF" tout en pompe, à la calligraphie manifestement voulue royale.
Mais, dimanche 8 juin, le monarque a déposé les armes aux pieds de son dauphin, sans même vraiment combattre. Le no 1 mondial n'a pas existé, ou si peu, en finale de Roland-Garros. Soufflé (6-1, 6-3, 6-2), voire souffleté par Rafael Nadal (no 2). La tête basse et lasse.
L'Espagnol, âgé de seulement 22 ans, n'est peut-être pas le maître du tennis mondial, mais il est sur l'ocre de la Porte d'Auteuil le seul patron. Il a ainsi gagné son quatrième titre d'affilée, égalant le record de Björn Borg, qui s'est toutefois imposé en tout six fois. Rafael Nadal, grâce à cette victoire, reste invaincu à Roland-Garros. Pas un joueur n'a même réussi, en quatre ans, à le pousser à disputer un cinquième set. Cette année, il a concédé moins de deux jeux par manche, en moyenne.
Ce bilan a un côté effrayant. Surtout pour les joueurs qui l'affrontent. D'autant qu'il paraît encore progresser. "Je pense que j'ai frôlé la perfection aujourd'hui, a-t-il expliqué après la rencontre. J'ai joué davantage à l'intérieur du court. Je maîtrisais les points. Je me suis amélioré. Je suis plus agressif, désormais, je ne joue plus un jeu typique de terre battue."
Pourquoi cette mise au point ? Parce que le jeune homme n'a pas encore réussi à gagner de titres du Grand Chelem, les seuls qui comptent vraiment, sur une autre surface. On peut donc infliger une dérouillée au no 1 mondial et se sentir obligé de revendiquer une légitimité de joueur complet. "Ceux qui pensent que je ne suis qu'un joueur de terre battue n'ont pas regardé le début de la saison", a-t-il ainsi maugréé à quelque impudent, plus tôt dans la semaine.
Rafael Nadal, sinon, est du genre aimable. Légitimiste, pour tout dire. Sitôt le titre en poche, il n'a pas manifesté plus de joie que pour une victoire ordinaire. "Vu la façon dont les choses se sont passées, et en raison de la relation que j'ai avec Federer, je crois que le plus adapté était d'être mesuré", a expliqué le Majorquin, qui a toujours clamé son admiration pour le Suisse. Rafael Nadal rappelle, sans que cela sonne faux, qu'il "se sent no 2 mondial, pas no 1, et plus près du no 3".
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