23-03-2006, 21:33
|
|
Ik moet een goeie samenvatting maken over een franse tekst.
Het gaat duidelijk over het geweld in Parijs. Volgens mij staat er ook in de tekst waarom er zoveel geweld is. Het heeft te maken met een wetsverandering ofzo....? Ik kom er niet helemaal uit  Weet iemand waar deze tekst allemaal over gaat? wat is er allemaal gebeurd en waarom?
Forte mobilisation anti-CPE, des violences à Paris
Des centaines de milliers de personnes ont défilé en France • Des groupes de casseurs organisés s'en sont pris à des personnes isolées • Aux Invalides, les gendarmes mobiles ont chargé pour les disperser •
par Julie Hainaut et Didier Arnaud
LIBERATION.FR : jeudi 23 mars 2006 - 19:04
Une nouvelle fois, les étudiants ont répondu à l'appel des syndicats: quelque 220.000 personnes, principalement étudiants et lycéens, ont manifesté jeudi contre le CPE dans les différentes villes de France. Il s'agit du décompte officiel du ministère de l'Intérieur réalisé à 18H00. Les calculs officieux des organisateurs lycéens et étudiants atteignent eux 450.000 personnes. Dans le détail, le cortège parisien a rassemblé 50.000 manifestants, 23.000 selon la police.
Sur le même sujet
Forte mobilisation et quelques incidents en régions
«C'est joli une fac bloquée avec des tables et des chaises»
Paroles d'étudiants avant les manifs
«Non au CPE, oui au CDI», «non au CPE, oui à la jeunesse», criaient les manifestants jeudi à Paris. Au départ de la marche, place d'Italie, ils étaient des dizaines de milliers pour protester contre Villepin et son contrat première embauche. Dans la foule, un étudiant déguisé en père Fouettard porte une pancarte : «Le père précaire a tout pour plaire au patronat». Un autre montre une banderole: «Comment Punir les Enfants». Personne ici n'a entendu parler de la proposition de dialogue lancée dans la matinée par le Premier ministre, mais tous savent ce qu'ils veulent. Céline et Marie, 22 ans, étudiantes en Master 1 d'histoire à Paris 1 sont venues soutenir le mouvement pour que Villepin retire son «Cherche Pigeon à Exploiter» : «Il ne faut pas laisser Villepin nous mener à la baguette. Le mot d'ordre, c'est le retrait du CPE. On ne veut même pas qu'il fasse quelques aménagements. Il aurait dû le faire dès le début, il a pris trop de temps. Maintenant, il faut qu'il compose avec nous, qu'il refasse une loi avec nous.»
Incidents à Paris et Marseille
La journée a toutefois été marquée par une série d'incidents impliquant des petits groupes de jeunes organisés, venus clairement pour «faire de la casse» le long du parcours. Boulevard Denfert-Rochereau, un homme qui prend des photos, se fait agresser une une douzaine de jeunes casseurs, qui ne font apparemment pas grand cas de la manifestation anti CPE. A plusieurs reprises, des petits groupes remontent et redescendent le cortège, pour attaquer les gens seuls qui exhibent des portables ou des appareils photos. Plusieurs vitrines sont cassées à Montparnasse, des abribus sont endommagés.
Vers 16 h 30, alors qu'on se rapproche de la fin de la manifestation, de nouveaux groupes de casseurs en avant du cortège s'en prennent à des dizaines de voitures, brisant les vitres et les rétroviseurs. Les premiers rangs de la manifestationsont arrivés sur l'espalanade des Invalides peu avant 17H00 au moment où des gendarmes mobiles y chargeaient des centaines de casseurs qui leur jetaient cailloux et bouteilles, a constaté un journaliste de l'AFP. Les premiers lycéens et étudiants, arrivés sur la place, se sont clairement séparés des casseurs en se tenant par la main.
Selon la préfecture de police, il y a eu, peu avant 18H00, 42 interpellations d'auteurs présumés de violences, dégradations ou bris de matériels survenus après la dispersion de la manifestation. Une bagarre a par ailleurs opposé des manifestants entre eux, aussitôt cernés par des CRS.
Certains craignaient que les débordements se poursuivent dans la soirée aux Invalides.
A Marseille, raconte l'AFP, alors que les manifestants étaient parvenus à hauteur de la gare Saint-Charles, des jeunes extérieurs au cortège ont lancé des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre. Des manifestants ont également été pris à partie par ces petits groupes violents.
|